Point stratégique avant les années 1950, ce puits, que l’on appelait « la pompe » car équipé d’une pompe à bras, était au centre de la place de la mairie.
D'une profondeur de dix mètres, le puits était matérialisé par un petit édifice surmonté d'une pyramide. Il était alimenté par une source qui ne s’est jamais tarie.
Chacun venait y puiser son eau et discuter entre voisins pendant que les seaux se remplissaient.
D'ailleurs, les riverains se sont opposés à ce qu’il soit bouché lorsque en 1956, l’eau courante a été installée. " On ne bouche pas un point d’eau " proclamaient d’une même voix Aimé et Marie Dubois alors habitants du quartier. " Certains ont même continué un temps à s’y servir, l’eau était meilleure et plus fraîche que dans les tuyaux ! "
Il était bien plus qu’une simple source, il était aussi le lieu de rendez-vous pour la collecte du lait apporté par les fermiers des alentours, l’endroit de passage des vaches d’un champ à l’autre.
Son emplacement a cédé la place à la création du rond-point dans les années 1970.
Le puits existe toujours en profondeur.
Un second puits existait aussi, plus au sud, près de la salle de la Fabrique. Il a été condamné à la même époque.
Article de Jean-Paul Thouny - Bulletin municipal