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Il ne s'agit pas d'une société secrète, mais bien d'une véritable initiative collective débutée en 1949.


Cette année là, le 13 février, le comité de l’horloge lançait un appel aux dons auprès des habitants de la commune. Le président du comité, M. Ferdinand Chambard, alors maire de la commune signait cet appel.


Le comité dit de l’horloge, constitué à la suite d’une réunion publique tenue à la mairie de Saint-Denis le dimanche 9 février 1949, a reçu pour mandat la réalisation du projet d’installation d’une horloge au clocher du village par souscription publique.

Comite Horloge 01Le comité a la certitude qu’une horloge au clocher, non seulement apportera la vie et plus de beauté à celui-ci, mais elle est également une source de plus de discipline et d’exactitude pour l’écolier et l’ouvrier qui consulteront ses cadrans et pour le travailleur des champs qui entendra la cloche égrener les heures à travers la campagne.


Mais il sait que la dépense est considérable, qu’elle est de l’ordre de 300 000 francs (45 700 €) et que les finances communales ne sont pas en état de supporter un si lourd fardeau.

Il sait aussi, d’autre part que le projet d’une horloge au clocher ne nous intéresse pas tous au même degré, qu’il n’intéresse même pas du tout certains foyers.

Néanmoins, il fait appel à tous, puisque tous nous constituons la grande famille municipale de Saint-Denis, et à tous il est demandé de collaborer à l’œuvre entreprise en souscrivant à la dépense, chacun suivant ses possibilités.


Le comité a l’assurance que son appel sera entendu et que vous y répondrez favorablement en indiquant dans le bulletin d’engagement ci-dessous la somme que vous comptez mettre à sa disposition pour la réussite de l’œuvre entreprise.

De votre geste de solidarité et de générosité, il vous remercie bien sincèrement.


Cette opération portera ses fruits puisque, grâce aux donateurs de la commune et à l'oeuvre de M. Genton, horloger, notre clocher inaugura le 7 février 1950 une horloge flambant neuve.

Le mécanisme est aujourd'hui précieusement conservé dans le clocher, remplacé par d'autres techniques.

Article de Jean-Philippe Bertrand - Sources Louis Darme