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A l’origine du village de Saint-Denis, on trouve son existence dans une charte de 1084 ; il n’y eut, jusqu’au XVIIIe siècle, qu’un seul chemin qui allait de Saint-Denis à Bourg avant que la route actuelle existe. Ce chemin partait du village et se dirigeait vers Bourg. Il empruntait sans doute la voie romaine qui aboutissait à la tour érigée par les romains pour surveiller la région, puis remplacée par le château de ducs de Bâgé lui-même démoli en 1817 lors de la construction de l’ancienne prison. L’entrée à Bourg, côté ouest, se faisait par la rue des « Ursules » devenue rue « des  casernes » aujourd’hui, qui se raccorde à la rue « d’Espagne » actuelle et débouchait sur la « grande halle », située de part et d’autre de la rue Joffre actuelle. On ne connaissait pas encore l’avenue « Alsace-Lorraine ».

CheminLazaristesHVCe chemin a été tronçonné une première fois avec la construction du « fort Saint Maurice », la « citadelle ». Cette construction dura de 1569 à 1599. Pendant cette période et jusqu'à sa démolition, les " Sandeniens " durent contourner la citadelle. Quand la Bresse redevint française en 1601, la citadelle fut détruite à partir de 1612. Après cette démolition, le cheminement ancien pu reprendre son cours.

En 1625, Vincent De Paul qui fut curé de Châtillon-sur-Chalaronne en 1617, et qui allait devenir Saint Vincent De Paul, fonde la « Société des prêtres de la mission » à Paris. En 1632, elle s’installe au prieuré « Saint Lazare lès Paris » ancienne léproserie. A partir de cette, date la mission prend le nom de « Lazariste ». Elle se développe dans toute la France.

Les Lazaristes s'installent à Bourg en 1708

En 1708 la congrégation des « Lazaristes » s’installe à Bourg et construit un hospice sur les terrains de feu la citadelle, près du chemin venant de Saint-Denis qui fut appelé « chemin des Lazaristes ».

L’hospice de Bourg qui donna son nom à un lieudit, qu’on voit sur l’ancien plan cadastral, fut sans doute remanié au cours de son existence et vers 1831, c’était un hospice pour « hommes aliénés ». Les derniers bâtiments connus sous le nom de « clos Sainte Clotilde » furent démolis dans les années 1960 pour laisser la place à l’immeuble du 12 de la rue de la citadelle.

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Le chemin de fer en 1856

Avec l’arrivée du chemin de fer en 1856, le chemin « des Lazaristes » fut de nouveau tronçonné. Il fut détourné par la Compagnie du chemin de fer pour aboutir vers le passage à niveau de la route de Bourg à Trévoux. Il est devenu la rue des lazaristes sur Bourg, sur Saint-Denis il devient successivement la rue des Vavres, la rue Pierre Closterman, le chemin du pré joli qui n’est ouvert qu’à la circulation des piétons et des vélos et enfin la rue des écoles.

Le chemin du Mont à Bourg, venait se greffer sur le chemin de Saint-Denis Bourg. C’est lui qui aujourd’hui porte ce nom de « chemin des Lazaristes » jusqu’à la rocade. Récemment, il a même été prolongé jusqu'à la rue des Vavres pour donner accès au gymnase.

Article de François Chaume