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SourceViolleL’écoquartier de la Viole s’est concrétisé en 2013. Ce secteur en forme de vallon tire son nom du ruisseau qui le traverse. Il trouve sa source à deux cents mètres de là, de l’autre côté de la rocade, derrière la surface commerciale.

Puis à quelques dizaines de mètres, un affluent issu du plateau de la Charpine le rejoint. Cet affluent est alimenté par les eaux de pluie et influe en conséquence sur le débit de la Viole.

PrevertViole

 

 

 

Avant 1940, le premier parcours de la Viole a alimenté une cressonnière.

Au niveau de l’actuelle rocade, il y avait même un lavoir. En effet, au moins quatre retenues d’eau étaient aménagées au long de son parcours. L'une des retenues d'eau se situait en bas du village au bord de la route (rue du Village) entre Ferm'andises et l'immeuble Le Tournesol. Il était alimenté par l'eau de la Viole avant que des égouts ne viennent la polluer.
C'était un bac bétonné de 4 à 5 m de long sur 2 m à 2,5 m de large et une profondeur d'eau de 70-80 cm. Les femmes venant du village descendaient le linge sur des brouettes. Elles installaient leur planche à laver le long de la berge et le plus souvent rinçaient le linge qu'elles avaient lavé chez elles en le faisant bouillir dans des lessiveuses.


Une des quatre retenues était située derrière le centre commercial et servait à mouiller des cubes de frêne destinés à faire des moyeux de roues de charrettes (roues à bandage).

Deux autres retenues étaient situées le long de l’Avenue de Trévoux jusqu’à hauteur de l’allée des Iris.

Une vanne existe encore derrière Ferm'andises et servait à irriguer un pré. La rivière rejoint la Veyle par un bief situé derrière la zone artisanale.

QuartierViolle002En août 1927, la Viole a débordé, une inondation de 10 cm d’eau est survenue dans une habitation, conséquence d’un ouragan. Un peuplier s’est renversé sur la voie ferrée empruntée alors par le tacot.

En 1942, une dépendance de la ferme Robin, la plus proche de l'église, a subi un incendie. Le tocsin a sonné et les pompiers sont intervenus avec la Désirée (leur pompe à bras).

 

Article de Jean-Paul Thouny - souvenirs d'Albert Dubois