Quel que soit le nom de l'entreprise, pour les riverains le nom " Les Câbles de Lyon " restera à jamais le nom du site...
Dès 1949, la Compagnie Générale des Câbles de Lyon, spécialiste des câbles électriques enterrés, envisage de construire une nouvelle usine pour faire face à la demande croissante en câbles souterrains. Elle recherche un site pouvant recevoir un embranchement ferroviaire.
Le long de l’ancienne voie de Chalon-sur-Saône qui est désaffectée mais qui au nord de Bourg comporte encore ses voies, il y a des terrains agricoles sur Bourg et sur Saint-Denis qui conviennent parfaitement.
La plus grande partie des terrains achetés se trouve sur Saint-Denis mais les bureaux de la direction seront construits sur Bourg ; ceci provoqua, en son temps, quelques difficultés quant aux paiements de la taxe locale.
L’usine voit le jour en 1955. Elle est destinée à fabriquer des câbles de moyenne tension, isolés au papier imprégné d’huile sous gaine de plomb et armure métallique.
Les « âmes » en cuivre arrivaient toutes formées de l’usine de Lyon. Les premières années de production serviront à satisfaire une commande de l’U.R.S.S. comptant plusieurs milliers de kilomètres de câbles.
En 1962, l’usine s’agrandit pour fabriquer les « âmes » en cuivre ou en aluminium, non seulement pour l’usine de Bourg mais pour toutes les usines du groupe « Câbles de Lyon » du sud de la France.
En 1973, un troisième bâtiment voit le jour, il est destiné à recevoir la première ligne « chaînette » permettant l’isolation plastique des câbles.
En 1986, « les Câbles de Lyon » deviennent « Alcatel Câbles », le nom change mais la production se poursuit sans changement.
En 2000 « Alcatel Câbles » devient « Nexans France SAS ».
A partir de ce moment, tous les câbles aériens « Nexans » sont fabriqués à Bourg avec de nouvelles machines.
En 2016, « Nexans » compte environ deux-cent-cinquante salariés et est fournisseur en câbles haute et moyenne tension pour EDF mais aussi pour l’international.
